Témoignages

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Adultes

A-C souhaite une séance de Psychophanie car elle souffre de douleurs chroniques dans l’épaule gauche.

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« Robert **, je t’en ai voulu de ne pas m’avoir écoutée, je m’en suis voulue de ne pas t’avoir retenu, j’en veux à maman de m’avoir laissée seule avec toi. C’était trop pour mes petites épaules de petite fille. Et ce fardeau je le porte depuis. La responsabilité d’un adulte imposée à une enfant, à l’enfant que j’étais.

Je cours après Robert, je cours après mon enfance. Je cours après la guérison de ma mère redevenue enfant. Il est temps que je m’arrête et que je prenne soin de A-C enfant. Il est temps que je laisse Robert cheminer seul sur la route qui est la sienne. »

A-C, texte exprimé en Psychophanie

** prénom d’emprunt

Enfant, A-C a perdu son petit frère, renversé par une voiture alors qu’elle était avec lui. Il voulait rejoindre leur maman, de l’autre côté de la route. Suite au décès de son frère, leur maman est entrée dans une grave dépression dont elle ne s’est jamais remise. A-C n’avait jamais fait le lien entre les douleurs de son épaule et l’accident de son frère qui s’était échappé de sa main pour courir sur la route.

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« Mon dieu quelle drôle d’histoire cette séance. Je pensais une chose et me voilà embarquée dans une autre aventure qui ne me ressemble guère pour l’instant, même si je pense le contraire.

C’est sûr que je suis partie d’une petite partie de moi pour arriver ici dans cette embuscade de la pensée qui me rappelle de vieux souvenirs par encore tout à fait digérés.

Une possibilité s’offre à moi en ce moment de laisser la petite fille, qui n’a pas eu son père comme elle le désirait, partir au fond du jardin et pleurer.

Il y a une douleur chez S. et elle ne m’appartient pas.

Je suis mon guérisseur, mon aide la plus précieuse. »

 

Texte écrit en facilitation par une trentenaire en difficulté familiale

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« Coupable je me sens dès que le travail cesse, comme une indicible peur de ne pas atteindre un objectif vieux de cent ans. Angoisse qui me colle à la peau. Peur de faire du tort, réparer, il me faut réparer un tort causé. Gouffre sans fin de voir la maladie gagner du terrain, peur incompréhensible. D’où vient-elle ? Il me semble qu’elle n’est pas à moi. »

Gagner vie aux dépens de travailleurs acharnés dans souterrain instable met l’homme en porte à faux avec sa vie. Mort d’homme est comme poids immense, lourdeur qui descend l’arbre des vies. Bien voir que je travaille pour réparer faute ancienne. »

Délester moi de peurs paternelles dans mon rapport à l’argent. Je peux aller librement… »

Texte écrit en facilitation par un homme d’une cinquantaine d’années

Cet homme est en proie à des difficultés professionnelles, financières et de santé. Au final il s’apercevra que ses difficultés sont à mettre en lien avec le vécu de son grand-père et que lui-même n’a pas à porter un passé qui ne lui appartient pas.

Adolescents

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« Eloïse 13 ans, en grandes difficultés scolaires, avait besoin d’un nouveau souffle afin de la soutenir intérieurement.  C’est alors qu’Isabelle lui offre une séance de communication facilitée. Des questions ont suscité de profondes discussions qui ont pu alléger un malaise et me donner des clefs nécessaires pour la porter sur ce chemin de vie en tant que maman. C’est une chance d’avoir accès à ces techniques. Merci ! » »

Maman d’Eloïse

Enfants

 

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« J’ai reçu un tout petit enfant qui inquiétait sa maman car, disait-elle « il ne dormait pas du tout la nuit »… Elle tient son bébé dans les bras… Je sollicite le doigt de ce petit enfant pour écrire ensemble sur le clavier de mon ordinateur. Mais il se dégage et ne se laisse pas toucher par moi. Je parle avec sa maman… Devant cette mère incrédule mais de bonne volonté malgré sa réticence, … j’écris calmement sur mon ordinateur. Au bout de quelques phrases, je lis à voix haute ce que j’ai ressenti comme la parole possible de l’enfant ; c’est beau, c’est clair, et ça parle à sa maman. Alors tout à coup l’enfant, souriant, me tend spontanément sa main pour que nous continuions à écrire ensemble, et ce que nous écrivons, sa main dans la mienne, son index en avant, est beaucoup plus percutant encore, beaucoup plus concentré que la première partie du texte… »

Patrice Le Roux, psychothérapeute et facilitant

Alyson (prénom d’emprunt) vient avec sa maman. Elle est très vive, peine à rester tranquille. Durant la séance elle sautille, explore.

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« J’ai des peurs en moi qui m’empêchent de me poser, le mouvement est rassurant, il me permet de savoir que j’habite vraiment mon corps, comme s’il ne m’avait pas appartenu vraiment.

Maman a des peurs que je ressens, elle veut tellement bien faire. Moi je sais qu’elle fait bien et j’ai envie de le lui dire. (…) »

Alyson 

La maman parle de la difficulté de dormir chez Alyson.
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« Dormir c’est lâcher la vie, c’est quitter ceux que j’aime et c’est ce qui me fait peur. Maman aussi avait des peurs, quand j’étais bébé elle venait me voir dormir. Trop d’histoires d’enfants malades, trop de craintes de la vie. »

Alyson 

La maman d’Alyson confirme qu’elle craignait beaucoup la mort blanche du nourrisson et qu’elle allait sans cesse observer Alyson dormir.